Trouver sa route

Comment construire une randonnée pour le vélo

4 novembre 2010

Comment se guider en randonnée vélo :

La randonnée en vélo est une pratique très agréable à condition de suivre des routes et chemins sympathiques, avec le moins de circulation possible.
J’ai fait beaucoup de randonnées cette année et un des problèmes rencontrés c’est de ne pas se tromper de route, soit la route choisie est trop difficile en vélo (circulation, pente) soit on a des difficultés à la suivre sur place.

Le problème consiste à construire sa route en fonction de ses objectifs.
Les programmes de GPS classiques fonctionnent mal, ils sont plutôt fait pour des parcours en voiture et même s’il ont une option vélo, c’est rarement pertinent.
La seule façon de faire satisfaisante, c’est de construire son parcours sur internet et de le suivre ensuite. Il est quelquefois très difficile de trouver une route correcte, ça demande un travail relativement long de recherche, de comparaison.
Il existe beaucoup de logiciels sur internet qui permettent de nous aider. Sans négliger la bonne vieille carte routière qui reste une valeur sûre sur route, bien quelle ne soit pas très lisible en zone urbaine.

Les logiciels les plus pratiques pour préparer la route en vélo :

Google Map :
En mode piéton le calcul des itinéraires sont assez pertinents et les modifications sont immédiates par déplacement des points avec la souris..
Inconvénients majeurs, ne tient pas compte des sens interdits et impossible de sauver la trace pour un GPS. Pas possible de tracer si pas de route.

Via Michelin :
des parcours très pertinents en mode vélo et modifications assez faciles. Les routes a grande circulations, sont faciles à repérer.
Inconvénients : pas de possibilité de sauver le parcours en mode GPX. Pas de mode tout terrain.
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Open Runner :
Possede des cartes IGN plus précises
Inconvénient : plus complexe à utiliser que Bike route Toaster
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Comment faire pour construire la route ?

Je commence à tracer ma route en mode automatique sur Bike route Toaster.
Je regarde en détails la pertinence du tracé. 
Si besoin, je fais un tracé sur Google Map et Via Michelin pour comparer. 
Je vérifie la courbe de niveaux.
Je fais les modifications éventuelles et je sauve mon parcours en GPX.
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Cette phase peut prendre du temps, elle est essentielle pour la qualité du parcours.

Se guider sur la route :

C’est très facile de se tromper en vélo, on va assez vite et on a pas toujours l’oeil sur la carte ou le GPS, en particulier dans les descentes où on est très content de rouler sans effort et la remontée est pénible en cas d”erreur. j’ai quelques expériences un peu fatigantes, dans ce domaine, sur le chemin de Compostelle cet été, par exemple.
Il faut pouvoir aussi changer de chemin si celui que l’on a prévu peut ne pas être praticable.
Avec une carte
C’est le moyen le plus simple et le plus utilisé par les cyclotouristes. il suffit de tracer au surligneur le parcours et de placer la carte dans un support sur le guidon. Les cartes les plus utilisées sont les Michelins au 150000e les petites routes sont plus faciles à repérer et les IGN au 25000e si on veut plus de précision en VTT en particulier.
Inconvénients : La lisibilité n”est pas toujours bonne surtout en zone urbaine (carte routière) et il faut souvent s’arrêter pour replier ou changer la carte. En cas d’erreur pas d’alarme !
Avec un GPS routier
Ce type de GPS calcule sa route en permanence, ce qui n’est pas pratique en vélo. Surtout s’il a tendance a choisir les routes les plus rapides. 
Avantage : les informations vocales sans avoir les yeux sur le parcours.
Suivant la zone peut être pratique, attention à l’autonomie.
Avec un GPS de randonnée
C’est le plus pratique. Il suit la route tracée précédemment et il a des cartes précises. Par exemple les modèles 605 et 705 de Garmin sont spéciques au vélo, donnent en plus la vitesse, l’altitude, la cadence, le cardio, etc...
Il est étanche et livré avec un support vélo.
L’autonomie est suffisante (15h) et il y a des alarmes de route.
Inconvénients ; pas toujours bien lisibles au soleil, le prix : environ 600 € avec la carte de France seulement.
Avec un Smartphone
Avec un téléphone nouvelle génération : les smartphones et en particulier avec le système Android, que je connais mieux, on peut avoir pour presque gratuitement un logiciel de guidage.
Avec Oruxmap, il suffit de mettre la trace GPX sur son dossier pour se laisser guider. 
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Il permet de fonctionner avec des cartes sur internet ou avec des cartes internes que l’on peut charger sur internet. Le logiciel aussi permet de les charger automatiquement sur la carte SD.
je l’utilise très souvent, il est vraiment très pratique. Je le place dans le support de carte ou il est très sécurisé des risques de chutes ou de la pluie.
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Il averti en cas d’éloignement de plus de 80m de la route choisie.
Il consomme peu de ressources et permet de fonctionner une dizaine d’heures.
Il peut fonctionner quel que soit le pays, sur route comme sur chemin. (le chemin peut ne pas être repéré sur la carte, le guidage fonctionne aussi)
En cas de changement de route, il est très facile de suivre une route équivalente sur la carte, en changant de zoom, la route initiale étant visible.
Inconvénients :
Manque de lisibilité en plein soleil. Attention à l’autonomie, prévoir un accu de rechange et éteindre l’écran si pas d’utilité.

Test en situation

J’ai fait au mois d’août une randonnée de 450 km d’Aulnay sous Bois à Vichy. J’ai mis du temps à construire cette route. Le système avec Oruxmap a très bien fonctionné, je suis passé dans des chemins non répertoriés sur les cartes, j’ai pu me guider aussi sur des itinéraires alternatif sans difficulté.
Les cartes enregistrées sont très détaillées (Google Map, au niveau de la rue dans les villes) L’autonomie a été suffisante pour plus de 10h de fonctionnement (en coupant l’écran de temps en temps)
Un conseil, même avec un bon GPS, toujours emporter une carte en cas de panne !